The Piano
mar. 20 août
|Cafe ORR
La Leçon de piano (The Piano) est un film franco-australo-néo-zélandais réalisé par Jane Campion, sorti en 1993. En 1993, il remporte la Palme d'or du Festival de Cannes, premier film d'une réalisatrice à recevoir cette récompense dans l'histoire du festival.
Heure et lieu
20 août 2019, 20 h 00
Cafe ORR, 5368 Avenue Papineau, Montreal, QC, Canada
Synopsis
Ce film raconte l’histoire au xixe siècle d'une jeune femme écossaise, Ada MacGrath (Holly Hunter) envoyée par son père en Nouvelle-Zélande avec sa fille de neuf ans, Flora (Anna Paquin), pour y épouser un colon, Alistair Stewart (Sam Neill), qu’Ada ne connaît pas. Selon ce que sa fille Flora aime à raconter, Ada n’a pas dit un mot depuis que son premier mari est mort foudroyé alors qu’ils chantaient tous deux dans la forêt ; Ada aurait été chanteuse d'opéra et son mari était son professeur de piano. Mais en réalité, c'est pour une « raison inconnue » qu'elle n’a pas dit un mot depuis l'âge de six ans, et qu’elle a recours à la langue des signes pour s’exprimer (sa fille lui sert d'interprète), ainsi qu'à son piano. Le piano et la musique de ce film représentent Ada, ses émotions, ce qu'elle exprime.
Alistair, le nouveau mari d'Ada, vient chercher la jeune femme et sa fille sur la plage sauvage où elles ont été débarquées sans cérémonie du bateau qui les a transportées depuis l'Écosse. Il ne comprend pas l'intérêt vital de sa femme pour le piano, et abandonne l'instrument sur le rivage désolé. Baines (Harvey Keitel), un voisin et ami de Stewart, acquiert le piano en échange de terres dont le colon est avide et le fait remonter depuis la plage. Ada, totalement froide face à Alistair (ils ne consomment pas leur mariage), tient absolument à récupérer son piano, seul moyen par lequel elle arrive à exprimer ce qui vibre en elle.
Baines, illettré et proche de la nature, est en contact étroit avec les Māori dont il comprend les coutumes et la langue. Il est de plus sensible et intuitif et est attiré par Ada, par son physique voluptueux sous une apparence austère, son silence, sa capacité à exprimer ses sentiments à travers la musique. Pour tenter de créer une relation, il lui propose d'échanger petit à petit l'instrument (touche par touche), en échange d'exigences auxquelles Ada devra répondre. Par ce moyen, Baines apprivoise la jeune femme et exige progressivement des attouchements de plus en plus poussés. Progressivement, Ada s'ouvre à la sensualité; mais le mari jaloux, qui a observé les amants à travers les parois de la cabane, décide alors de séquestrer sa femme.
Ada essaie alors de s'attacher à son mari, soutenue par la petite Flora qui l'appelle « papa », mais finalement elle retourne vers Baines. Et bien que Alistair, fou de rage, lui coupe un doigt d'un coup de hache pour la punir et tenter de rompre sa relation adultérine, Ada tient tête à son mari. De guerre lasse, Alistair va menacer Baines de son fusil, et lui fait promettre de s'en aller avec Ada.